Le pastoralisme est un mode d’élevage traditionnel fondé sur une mobilité permanente en équilibre avec les maigres ressources que proposent les steppes semi-arides des hauts plateaux d’Afrique de l’Est. Dans la région d’Arusha, au nord de la Tanzanie, le pastoralisme est surtout pratiqué par la tribu Masai dont les troupeaux maintiennent durablement les écosystèmes de savanne et façonnent un paysage typique qui donne son identité à la région.
Aujourd’hui, l’éxistence même du pastoralisme est remise en cause : les évolutions récentes des sociétés (monétarisation, pression foncière…) couplées à de nombreux préjugés ont entraîné l’adoption de politiques défavorables aux éleveurs nomades (privatisation des terres de pâture libre par exemple). Tant et si bien que les éleveurs nomades sont marginalisés socialement et économiquement, et sont plongé dans une pauvreté de plus en plus grâve. Une des voies de lutte contre cette marginalisation passe par le développement de filières viandes locales qui rémunèrent équitablement les éleveurs. C’est de ce constat par 2 étudiants de l’école d’agronomie de Nancy (ENSAIA), et membres de l’association 3D’Tour, que le projet TANZAGRI est né.
Lors d’une étude de 5 mois dans la région d’Arusha, nous sommes avons suivi la filière bovin viande de la fourche à la fourchette, dans le but d’en faire un diagnostic global. Nous revenons en France avec l’idée de partager notre expérience, et sensibiliser un maximum de personnes aux réalités et à la complexité qui se cachent derrière le fléau de la pauvreté.
Le 11 février, à 20h30 au Vertigo (Nancy), nous organisons une conférence-débat au cours de laquelle nous proposerons un regard réaliste sur la situation des éleveurs nomades de la région d’Arusha en relation avec le fonctionnement cette filière bovin viande. Nous montrerons notamment que le destin des éleveurs Masai sera probablement déterminé par la manière dont la filière va se développer. L'exemple tanzanien sera l’occasion de lancer un débat plus général sur les réalités économiques, sociales, et politiques qui se cachent derrière le déclin des peuples pastoraux du monde entier. Entrée libre.
Aujourd’hui, l’éxistence même du pastoralisme est remise en cause : les évolutions récentes des sociétés (monétarisation, pression foncière…) couplées à de nombreux préjugés ont entraîné l’adoption de politiques défavorables aux éleveurs nomades (privatisation des terres de pâture libre par exemple). Tant et si bien que les éleveurs nomades sont marginalisés socialement et économiquement, et sont plongé dans une pauvreté de plus en plus grâve. Une des voies de lutte contre cette marginalisation passe par le développement de filières viandes locales qui rémunèrent équitablement les éleveurs. C’est de ce constat par 2 étudiants de l’école d’agronomie de Nancy (ENSAIA), et membres de l’association 3D’Tour, que le projet TANZAGRI est né.
Lors d’une étude de 5 mois dans la région d’Arusha, nous sommes avons suivi la filière bovin viande de la fourche à la fourchette, dans le but d’en faire un diagnostic global. Nous revenons en France avec l’idée de partager notre expérience, et sensibiliser un maximum de personnes aux réalités et à la complexité qui se cachent derrière le fléau de la pauvreté.
Le 11 février, à 20h30 au Vertigo (Nancy), nous organisons une conférence-débat au cours de laquelle nous proposerons un regard réaliste sur la situation des éleveurs nomades de la région d’Arusha en relation avec le fonctionnement cette filière bovin viande. Nous montrerons notamment que le destin des éleveurs Masai sera probablement déterminé par la manière dont la filière va se développer. L'exemple tanzanien sera l’occasion de lancer un débat plus général sur les réalités économiques, sociales, et politiques qui se cachent derrière le déclin des peuples pastoraux du monde entier. Entrée libre.
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